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Biologie, comportement et savoir
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Biologie, comportement et savoir
  • L'objectif est de mettre en relief l'influence majeure du facteur biologique sur la pensée collective. Cette nouvelle approche permet en outre d'expliquer certaines situations paradoxales de notre histoire: déni etc.
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31 août 2020

Présentation du projet

 

On pense communément que le savoir a connu une première phase chaotique, faite de légendes et de fables avant de s’affirmer peu à peu, en s’inscrivant dans un cadre rationnel, sans cesse élargi et conforté par l’accumulation des acquis et des performances technologiques. Pour beaucoup, la Science représente le point d’orgue de cette évolution et nous maîtrisons de mieux en mieux notre destin, grâce à des capacités intellectuelles et morales en constante progression. Il y a cependant bien des points qui ne correspondent pas à la logique attendue de ce tableau de marche. La pensée occidentale, par exemple, ne peut être représentée par une courbe régulière qui ferait passer du mythe au scientisme. Il y a déjà dans l’Antiquité des pics surprenants de rationalité. Au cinquième siècle avant JC, dans la Grèce des cités, le rôle dévolu aux dieux a considérablement diminué. L’homme prend de l’assurance, persuadé qu’il peut expliquer le fonctionnement d’un monde qui se vide de ses mystères. Dans de nombreux domaines (physique, médecine, histoire etc.), il recherche les causes naturelles des phénomènes, des maladies ou des événements. Par la suite, ces certitudes s’estompent et finissent par disparaître de sorte, qu’au troisième siècle de notre ère, la tendance s’est inversée. La métaphysique devient la seule discipline qui mérite d’être étudiée. Comme à l’aube de la civilisation grecque, on affirme que l’homme ne dispose pas des facultés nécessaires pour acquérir un savoir qui lui serait propre et de quelque intérêt.  Le même schéma insolite va se reproduire à partir du onzième siècle en chrétienté occidentale. La raison gagnera du terrain et, une nouvelle fois, on accordera de plus en plus de crédit aux sciences profanes. Dans la seconde moitié du quatorzième siècle, cet axe de recherche sera délaissé. Une pensée religieuse, encore plus inhibitrice que la précédente, imposera l’image d’un homme, complètement démuni sans Dieu.

 

   Le but de ce travail est de mettre en relief le rôle prépondérant que joue le facteur biologique sur la formation et l’évolution de la pensée collective. La rationalité est liée aux périodes de fortes densités et elle s’efface lors des dépressions.

   Cette étroite dépendance est confirmée dans un second ouvrage où l’on souligne l’influence des variations démographiques sur la forme du discours littéraire.

   Cette approche modifie profondément notre façon d’appréhender le savoir. Il ne s’agit plus de se lancer dans une étude minutieuse de toutes les ramifications de la pensée universelle, en considérant chacune d’elles, comme un témoignage inestimable du génie humain mais, au contraire, de relativiser la portée des connaissances. L’intellect est le propre de l’homme mais il ne se situe pas pour autant dans un espace sécurisé qui le mettrait à l’abri des forces naturelles. L’objectif est donc de proposer une relecture de la pensée collective. On ne s’attardera pas sur l’expressivité première des messages. Ils ne sont que la dernière empreinte, laissée sur la plage, par une vague mourante. Ce serait ignorer l’ampleur de la lame de fond qui leur a donné naissance et dont ils ne sont que l’ultime et trompeuse représentation culturelle. Il s’agira de remonter jusqu’à la source biologique qui les a formatés et de souligner la toute-puissance des énergies qui structurent les bases de notre existence, tant sur le plan idéologique que comportemental.

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Commentaires
B
Bernard Puel L'importance générale du corps de de la vie dans l'histoire de la culture occidentale. Le projet est intéressant mais n'est-il pas un peu univoque ? L'histoire est toujours un peu généalogique, elle est traversée par des périodes dont chacune est scandée par une certaine façon pour l'homme occidental d'être au monde. Exemple, l'épisode de Calypso dans l'Odyssée, une première tentative de l'homme de s'extirper de la main mise des dieux sur la vie humaine et à travers quelles ambiguités. L'histoire humaine n'est pas téléologique même vers le bas et vers le corps. .
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G
Oubli : Dans l'épigénétique il y a aussi l 'environnement et non seulement pensées et émotions qui peuvent modifier l'expression des gènes.
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G
Effectivement une forte densité de population génère des problèmes, voir la vie dans les grandes villes qui est de moins en moins naturelle et de plus difficile pour les plus pauvres. Un retour vers les campagnes ne serait qu’une solution provisoire vues les ressources limitées. Je ne vois pas d’autres solutions que des lois limitant les naissances pour éviter une régulation par une loi naturelle beaucoup plus dure (famine, épidémies, guerres, …).<br /> <br /> Pour ce qui est des comportements résultant de la biologie il y a aussi l’inverse avec l’épigénétique : un comportement (issu de pensées ou émotions particulières) peut modifier l’expression des gènes et se transmet aux générations suivantes. Qui sait si une régulation de la population ne se fera pas entre autre par ce biais progressivement ?<br /> <br /> <br /> <br /> Votre vue est originale, j’irai plus loin dans le texte quand j’aurai plus de temps
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C
Approche originale, intéressant pour aborder les problèmes de notre monde.<br /> <br /> Essai étonnant qui a le mérite d'être lu.
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J
Pensée novatrice ,très intéressante.<br /> <br /> je poursuis
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